samedi 26 juin 2010

Toquée de la Brasserie T & The Red Hot Blues Sisters


Toquée de la Brasserie T après seulement une visite! Ma suggestion pour fêter le début de l'été et le Festival international de Jazz de Montréal, à lire sur Blogue bouffe Châtelaine. La brasserie réinventée, gastronomique, créative adossée à un musée car elle offre de l'art à chaque bouchée!


Au menu, bouchées, casse-croûte, charcuteries, tartares de bœuf ou saumon, les plats (varient de 12 à 20$) coquille St-Jacques, saumon à l’aneth, brandade de morue, lard grillé + légumes, bavette de bœuf + beurre Toqué! Côtes levées de porc + frites, saucisse de Montréal, hamburger + frites, extra, fromages, desserts.


















La saucisse de Montréal de la Brasserie T



























Parade d'ouverture du Festival interational de Jazz de Montréal



























FIJM édition juin 2010



Hier soir, j'ai découvert The Red Hot Blues Sisters. Suze Sims à la chaude voix soul et Teri Anne Wilson, à la guitare rock et bleues, ont soulevé la foule. Un duo décapant, enlevant que j'ai beaucoup apprécié plus que le spectacle d'ouverture du Brian Setzer Orchestra que j'ai vu de la scène Tinto Alcan sur écran géant mais pas en entier.

The Red Hot Blues Sisters

mercredi 23 juin 2010

Restaurant Biron version 5@7

J'ai été invitée par Charlotte Laurent, la relationniste du Restaurant Biron (je seconde, à lire TaxiBrousse) à un 5 à 7 découvertes. Et j'en ai fait toute une! La cuisine asiatique de David Biron.

D'ailleurs, j'ai l'intention de vous en parler plus en détails après une visite en tête à tête dans sa cuisine. Parce que je tripe cuisine, mais aussi Asie même si je n'y ai jamais mis les pieds. Je cuisine, je peins, je lis, je décore asiatique. Si on a plus d'une vie alors j'ai déjà vécu en Asie qui sait peut-être que c'est moi, madame Butterfly ; )

Pour l'instant place à David Biron qui m'a fait taire, tout un exploit, avec ses bouchées fabuleuses. Surprises renversantes! De la langue, des ris de veau alors que je ne suis pas abats, comme quoi il est jamais trop tard pour apprendre et découvrir! Des sushis au maquereau aussi bon que beau, de véritables oeuvres d'art pour les yeux et le palais. De mini mignon burger au boeuf de Kobé, des truffes hallucinantes et j'en passe! En attendant, je cède la parole à David Biron, le chef, le créatif, l'âme artistique du restaurant Biron. À suivre...


jeudi 17 juin 2010

Museum Addiction

Crédits photo: Francis Ducharme

Mise à jour mardi 6 juillet
Clara Furey a donné une excellente performance vendredi au MAC. J'ai été stupéfaite par cette artiste complexe et multidisciplinaire. Dès l'ouverture avec sa performance physique qui appuie sa chanson Burning Chest, j'ai été séduite par l'artiste complète qui nous amène dans son univers. Des effets visuels, des projections multimédias en interactivité avec l'artiste bref un show multimédia et multi-performance époustouflant où les arts se fusionnent admirablement. Cette auteure /compositeure, danseuse, comédienne, une artiste aux multiples talents est à suivre. Son site

J'ai découvert les noctures l'an dernier lors d'une visite au Musée d'art contemporain de Montréal. Il faut dire que j'adore les musées et tout ce qui s'y passent comme activités. Mon rêve bloguer pour des musées. Aujourd'hui, ils proposent un menu très diversifié aux visiteurs où fusionnent différentes formes d'art et d'exploration artistique. Il y en a pour tous les goûts. Vous n'aimez pas les musées? Follow me! Je vous ferez découvrir tout un univers, pour les 7 à 77 ans.

Les nocturnes du Musée d'art contemporain de Montréal offrent une autre façon de fréquenter le Musée avec une formule musicale. Le 2 juillet, Clara Furey, une artiste multidiciplinaire clôture la saison des nocturnes qui reprendra en septembre prochain.

'' Clara Furey a toujours fait de la musique. Du piano classique, plus exactement. Elle écrit des chansons depuis l’âge de 13 ans. La danse lui permet d’être sur scène autant qu’elle le désire et la musique est devenue son journal intime, son exutoire.''

Je connais que ses performances devant la caméra et j'ai hâte de découvrir sa musique. Voici un apercu des ses performances musicales .

Les noctures présentées chaque premier vendredi du mois offrent une soirée ambiance avec performance musicale live, service de bar et visites de toutes les salles d'exposition, des 5 à 9 uniques à Montréal.

Pour moi, c'est l'occasion de découvrir des artistes émergents de la scène musicale dans un premier temps et de revisiter des oeuvres ou découvrir des oeuvres ou installations visuelles et/ou sonores. Rien ne vous empêche de faire les deux en même temps puisque le spectacle est diffusé dans tout le musée et en rediffusion sur écran dans le hall du Musée car les places en salle sont limitées, premier arrivé, premier servi! Je vous ferai une mise à jour du billet le 3 juillet. En attendant, visitez le site du musée pour plus de détails sur les expositions en cours.
Expositions en cours :
Borduas
En verre, sous verre et… sans verre
Les Lendemains d’hier
David K. Ross : Attaché
Runa Islam


Musée d'art contemporain de Montréal
185, rue Ste-Catherine O
Montréal Qc H2X 3X5
Tél.: 514.847.6232

mardi 15 juin 2010

From the Father to the Son

C'est la fête des pères est en fin de semaine! Et bien, voilà une belle occasion de faire plaisir à chéri et de lui offrir un cadeau qui n'a pas de prix. Le cadeau, c'est mon savoir faire et celui des nos fistons. Fiston cadet le grill comme vous le verrez plus loin et fiston aîné le vin après un an de stage intensif en France.

Un repas en cinq temps inoubliable et c'est le compte à rebours! Voici un indice du menu préparé à 6 mains. Ce texte est une composition que fiston cadet a rédigé, il y a trois ans pour son cours d'anglais de secondaire V. Je suis d'accord avec avec les trois premières phrases. Pour le reste, il pousse un peu mais je dois avouer que j'aime pas vraiment le boeuf alors oui, je le fais bien cuire ; )

From the Father to the Son

Cooking is an art. In any kind of art you need a lot of expertise to be a master. My mother is a great cook, she can do anything you want, from a simple Caesar salad to a boeuf bourgignon. But her amazing skills are limited in a way, when she is in front of a grill of a barbecue, it always goes bad. Each time she tries, the meat is too cooked. Here comes my father, he isn’t the best cook in town, but as man, he’s the king of the grill. Men must have a sixth sense for this. Like the feminine intuition, for men it’s the grill intuition.

This talent, I suppose, should be developed at the beginning of the teenage years. T-bones are the best piece of meat with which you can learn. I have learned with it. My father initiated me during the summer of my fourteenth birthday. He explained to me every detail and step for cooking a T-bone. First of all, you need to light up the barbecue. This is the dangerous part which is why most women are scared about barbecuing. So you turn the gas valve until you hear the gas filling out. Then you light it up with the charcoal lighter. It will make a huge heat wave of fire and it’s normal. By the way, it will impress everyone around. You wait around 2-5 minutes to let the barbecue get warm. After this short moment, you place the cold bloody piece of meat on the grill.

During the cooking, if you’ve got a real fat juicy T-bone, you can hear the extra fat that falls, when you’re flipping it, sizzling on the charcoal. Cooking T-bones don’t take that long, but they need a lot of attention and precision because it’s easy to overcook them. I suggest you avoid distractions, like girls in bikinis swimming in the pool. So, just keep your focus on the grill, it wait take more than five minutes.

But seriously, T-bones have significant value for me, Every time I cook a T-bone I am reminded of that old day when my father taught me all the secrets of a perfect T-bone. This is one of the greatest souvenirs of moments spent with my father. For me this simple bone surrounded by a tender beef meat means a lot.

When I eat a T-bone I always have that image of a strong, vigorous animal. He actually gave his life to feed us, what a noble purpose! Some native cultures thought that eating their enemies after fighting them made them stronger. Eating a piece of meat like that, I think, gives the same feeling.

With this big piece of meat, you need a big sauce. By big sauce, I mean a strong, tasty one, the best one, and probably the most famous one is black pepper sauce. Still now and probably for the rest of my life, this memory will be imprinted in my mind. I wish to continue this tradition from the father to the son and I hope that kind of tradition will last forever in every family.

lundi 14 juin 2010

Chevaux de la nuit

Quant je ne dors pas la nuit, qu'est-ce que je fais? Je peins!

Ce week-end artistique, j'ai bien dormi, ça m'a vidé sur le plan physique et mental. J'ai tout donné maintenant je dois recharger mes piles. Une bonne fatigue! Saine physiquement et mentalement.

Samedi, laboratoire du corps, une expérience enrichissante, retour dans le temps dans la mémoire du corps, libératrice, créatrice même si mon corps n'est pas mon médium artistique privilégié. D'ailleurs depuis deux jours, je sens chacun de mes muscles. Je me le suis réapropriée, je l'habite au propre comme au figuré.

Exploration, technique orienté sur le processus, la déconstruction, Martine a été formée en outre au Japon par un maître de Butoh. Sa technique personnelle, qui n'est pas un labo de Butoh, a été influencé par son parcours d'artiste. Cette performeuse fait du coaching privé, de l'entraînement pour performeurs, danseurs, acteurs. Pour plus de détails sur ce laboratoire, shionei@hotmail.com

L'atelier de peinture était le dernier de la saison. J'ai presque terminé un projet débuté la nuit, un tryptique. Nous nous sommes quittés avec un projet d'exposition collective et un pique-nique en vue où nous allons peindre en plein air.

jeudi 10 juin 2010

Jeudi confession

Communion solonelle à 11 ans , on me donnerait le Bon Dieu sans confession! J'ai l'air d'une image sainte.

Sur Twitter, il y a une pratique le #jeudiconfession. Les gazouilleurs, twitpeople... bref les gens qui utilisent le media social Twitter font leur confession ou plog, délire etc, c'est la foire aux confessions en tous genres.

La semaine dernière, je n'en ai pas fait de #jeudiconfession. Ça me rappelait le début de mon primaire chez les soeurs de la congrégation Notre-Dame, mais au public. J'ai connu la fin des écoles chrétiennes, back to the future. Les religieuses voilées toutes de noir vêtues, le hijab de mon époque, nous amenaient à l'église. Je ne me rappelle plus quel jour, pour nous confesser.

À 6,7 et 8 ans, ce concept de péché véniel ou mortel c'était pas trop clair, pas plus que le petit catéchisme que j'apprenais par coeur. Je me souviens que le jour de la confession, je m'inventais souvent des péchés faute de remords de conduite. Donc je mentais,amusant! C'est probablement pourquoi après avoir été agnostique de nombreuses années, je suis revenue à Dieu à ma manière avec un bras de distance avec le clergé. Après tout Dieu est partout!

Voici un #jeudiconfession pour tous ceux auxquels je n'ai pas participé. À vous de départager le vrai du faux! Mon vieux fond de petite fille refait surface. Quel oiseleur va me donner l'absolution?

Mon Oiseleur, je me confesse de :

Je souhaite être journaliste de conflits armés.

Je rêve d'être pilote de F1. Bon ok, pour être invitée à la méga fête Laliberté.

Je souhaite un essai Botox.

J'aimerais être dans la peau d'un homme.

Je souhaite revenir à 20 ans.

Je rêve d'être invitée au 357C pour dîner en compagnie de Daniel Langlois.

J'envie Pauline Marois.

J'aimerais exposer une série de nu vintage.

Je convoite un poste de VP médias sociaux.

J'envie la popularité de blogueurs vedettes.

Bon c'est assez pour aujourd'hui!

samedi 5 juin 2010

On the road – The end

En un tour de main, la maestro a fait apparaître des magrets de canard nappés d’une réduction de jus de rhubarbe. Ils sont accompagnés d’une salade composée, un tableau de maître coloré, le tout enrubanné d’un sublime Château Les Hauts d’Aglan. Un accord parfait. Pour une improvisation, c’est de la haute voltige.

Conclusion sur une note sucrée avec mignardises en crescendo, Red Velvet et cupcakes, qui atteindra son summum avec un chocolat de Granbois, le Gianduja une spécialité italienne, vive la dolce vita!

D’Alice au pays de merveilles le matin en passant par quatre chemins, c’est dans les bras de Morphée que le fil suivra son cours…

On the road - part 3

La quête de la journée est la découverte. L’improvisation et le ludique peut servir de moteur au processus. Se laisser porter sans appréhension, sans jugement au gré des évènements et du temps. Lâcher prise peut s’avérer salutaire.

Après avoir récupéré chéri, nous nous dirigeons vers l’Île-des-Sœurs pour l’apéro. Oups, erreur d’aiguillage et nous nous retrouvons à Verdun. Signe du ciel? S’élève au loin la tour du marché Atwater. Nous mangerons à la maison ce soir. Du local, s’il vous plaît, radis blanc, une nouveauté? Oui pour chéri et moi. J’ajoute à mon achat, des tomates cerise jaune pour compléter un reste de salade qui nous attend à la maison. Chocolats Granbois pour clore l’expérience et mettre un peu de luxure à cette aventure. Mais avant, un arrêt à la SAQ car sans Bacchus, point de salut, dans ce genre d’exploration. Hum! Qu’est-ce qu’il y a au frigo? Rosbif, non trop gros! Filet de porc, non j’en ai mangé avant-hier. Mais oui, les magrets parfaits pour un souper improvisé. C’est rapide et savoureux.

L’apéro maintenant, après tout nous étions à Verdun pour ça non! Rien d’intéressant dans notre champ de vision malgré un scan à 360 degrés, à quatre yeux. Direction Rive-Sud, St-Lambert où nous arpentons la rue Victoria cherchant un endroit différent, surprenant. Arrêt, Oh! Petits bonheurs, où je me suis laissée éblouir par la tenue vestimentaire sixties de Red Velvet et de cupcakes. Finalement, c’est sur la terrasse du Tamales que nous prendrons l’apéro. Tardivement, comme dans les pays où la chaleur ralentit le tempo urbain et alanguit les corps. Margarita et nachos, histoire de faire un peu la fiesta et lâcher du lest.

vendredi 4 juin 2010

On the road - part 2

Je suis sortie de ma zone de confort mieux vaut tard que jamais. J'ai choisi une rousse enveloppée dans une sompteuse robe ambrée et blasonnée. Elle m'a fait tourner la tête sous le soleil de plomb. Je me prélasse en sa compagnie au tempo du beat urbain et de la chaleur du bitume. Nos voisines, des mamans avec poussettes babillent comme leurs rejetons. Plus loin, deux hommes discutent, je les entends très distinctement.

Puis apparaît, Gargantua en personne. Généreux de sa personne, de grande taille, il impressionne par son allure non traditionnelle. Son odeur me fait vaciller, je me suprends à le désirer. Il est tard, le temps file...la vrai version à lire sur http://j.mp/cOLNuT

On the road

Improvisation sur le thème de la bouffe. Une idée un peu folle qui va me mener je ne sais où. Je vous invite au pays de l'imaginaire où cohabite le vrai (noms, adresses, produits et appréciations) et le faux. Si le genre vous agace, je vous suggère la version sérieuse sur Châtelaine. Si je blogue, c'est avant tout parce que j'aime écrire. Une chronique quasi autobiographique d'une blogueuse bouffe.

Hier soir, j'ai glissé sur le carrelage mouillé de la cuisine...

... j'ouvre les yeux. Il y a autour de moi un massif de roses blanches en chocolat, un arbre de viennoises et un ruisseau de Matcha Latté à l'érable. Je fais quelques pas et je me retrouve
dans la cuisine de la pâtisserie Fous Desserts, Frank prépare de la confiture.


Frank est un franco-québécois originaire de Lyon. Un artisan pâtissier qui fait aussi des chocolats, confitures et bientôt des glaces. Sa boutique/bistro est super chouette, j'ai adoré.
Il vient de terminer de la confiture à la rhubarbe et la semaine prochaine il offrira des smoothies rhubarbe et ...

Pâtisserie Fous Desserts

809, rue Laurier est Montréal